Objectif zéro déchet : réduire sa consommation de plastique dans la salle de bain

La salle de bain est l’un des espaces de notre quotidien qui génère encore une grande quantité de plastique. Coton-Tige, gels douche, flacons de shampoing, cotons démaquillants ou rasoirs jetables, ces produits, souvent à usage unique, ont un impact non négligeable sur l’environnement. Comment réduire sa consommation de plastique dans la salle de bain ? Depuis quelques années, de nombreuses alternatives zéro déchet fleurissent dans le monde des cosmétiques. 

Quelle est la consommation de plastique d’une salle de bain en France ?

Le plastique a connu un essor considérable dans les années 60, grâce au développement de l’industrie pétrochimique. À l’époque, c’est une matière innovante qui révolutionne l’économie mondiale. La consommation de produits à usage unique explose, et avec elle, la production de déchets dans le monde. Aujourd’hui, les effets destructeurs du plastique sur la biodiversité ne sont plus à prouver. 

 

 

En France, la production de plastique a augmenté de 7,8 % de 2016 à 20 171. Un fait qui se répercute jusque dans les océans puisque chaque année, c’est près de 11 200 tonnes de plastique qui sont déversées sur les côtes méditerranéennes françaises (2). La pollution des océans est telle qu’un septième continent entièrement constitué de plastiques et de microplastiques (1,6 million de km²) dérive actuellement dans l’océan Pacifique. 

Réduire sa consommation de plastique pour une salle de bain plus responsable

En France, c’est seulement 22 % des déchets plastiques qui sont aujourd’hui recyclés (3). La salle de bain est l’un des espaces de nos intérieurs qui génèrent le plus de plastique dans notre quotidien. En effet, de nombreux plastiques restent impossibles à recycler et sont alors incinérés ou exportés. Si leur gestion tend à s’améliorer, le déchet qui se recycle le mieux reste celui que l’on ne produit pas. Le « tout recyclage » est une option alléchante, mais elle est encore loin d’être applicable aujourd’hui. 

 

 

Comme un certain nombre de jeunes marques, nous nous engageons à développer des produits et accessoires sans emballage. En nous inscrivant dans cette démarche zéro déchet, nous encourageons la réduction de la consommation de plastique dans la salle de bain

Comment réduire sa consommation de plastique dans la salle de bain ?

La brosse à dents et le dentifrice

La brosse à dents est un accessoire indispensable de notre salle de bain. Pour cause, avoir une bonne hygiène dentaire passe par son utilisation quotidienne. Si l’offre tend à se diversifier, la plupart des brosses à dents proposées dans les grandes surfaces sont fabriquées en plastique. Ainsi, c’est près de 17 milliards de brosses à dents qui sont produites chaque année dans le monde. 


Chez sloe, nous proposons une brosse à dents en bambou moso, ainsi qu'une brosse à dents en bois de hêtre, dont les manches sont entièrement compostables. L’étui qui les protège est confectionné à partir de chutes de tissus de coton bio. Afin de pousser encore plus loin notre démarche zéro déchet, nous avons mis au point un dentifrice solide, qui se présente sous forme de pastilles. Une alternative idéale au tube de dentifrice, souvent composé exclusivement de matières plastiques.

Le savon et le shampoing solides

Les gels douche et les shampoings, couramment utilisés, sont stockés dans des flacons en plastique. Très épais, ils représentent l’une des principales sources de plastique de nos salles de bain. D’après l’Agence Locale de l’Énergie et du Climat de Grenoble, chaque foyer français produirait environ trois kilos d’emballages issus de ce type de produits d’hygiène.


S’ils sont source de plastique, le gel douche et le shampoing sont facilement remplaçables dans notre quotidien. De nombreuses alternatives solides existent, souvent sans emballage. Le savon retrouve peu à peu sa place sur le rebord de notre lavabo, tandis que le shampoing solide se démocratise progressivement. 

Les cotons démaquillants et les cotons-tiges

Le coton à partir duquel sont fabriqués les cotons démaquillants et les têtes de cotons-tiges provient souvent de régions lointaines. Cette plante, dont la demande mondiale ne fait qu’augmenter, demande entre 7000 et 29 000 litres d’eau pour en produire un kilo. C’est sans compter le carburant nécessaire pour acheminer la matière en Europe, ainsi que les emballages plastiques qui permettent de la stocker.   

Pourtant, des alternatives faciles à prendre en main et peu coûteuses existent. Les cotons démaquillants se remplacent aisément par des carrés lavables, tout aussi efficaces. Pour les cotons-tiges, il y a l’embarras du choix : oriculis (fabriqués en bois), cotons-tiges en inox ou en silicone, bâtonnets ouatés en bambou, etc. Autant de possibilités qui limitent la production de déchets plastiques dans nos salles de bain. 

Les protections hygiéniques

Les protections hygiéniques sont une source de déchets indéniable dans nos salles de bain. Chaque personne menstruée en utilise entre 10 000 et 15 000 au cours de sa vie, ce qui équivaut à près de 120 kilos de déchets non recyclables.  


Heureusement, des alternatives à la fois plus saines pour la santé et plus respectueuses de l’environnement se développent. La cup, par exemple, possède une durée de vie d’environ cinq ans, si ce n’est plus. Les serviettes lavables et les culottes menstruelles font désormais leur apparition, révolutionnant le quotidien pendant les règles. Ainsi, faire le choix d’opter pour des protections hygiéniques réutilisables permet d’éviter la production de plusieurs kilos de déchets supplémentaires. 

Les shavette, les épilateurs ou les rasoirs de sureté

Le rasoir jetable est un accessoire présent dans quasiment toutes les salles de bain. Principalement composé de plastique, il est difficilement recyclable. Pourtant, d’après le site du Planetoscope, 11 millions de rasoirs sont vendus chaque jour à travers le monde ! 


Pour les personnes qui se rasent régulièrement la barbe ou la moustache, le rasoir de sureté ou la shavette sont deux accessoires qui remplacent aisément un rasoir classique. Il convient également pour les personnes qui se rasent les jambes, le maillot ou les aisselles. Quant à l’épilateur cela peut-être une option plus durable. Il est également possible de réaliser sa propre cire d’épilation, souvent plus douce et moins agressive que certains produits industriels.  


Flacons en plastique, protections hygiéniques, rasoirs jetables ou brosses à dents, la salle de bain reste l’une des sources de plastique les plus importantes de notre quotidien. Cependant, de nombreuses alternatives existent, toutes plus innovantes les unes que les autres. Parfois coûteuses à l’achat, elles s’avèrent ensuite nettement plus économiques sur le long terme. 


Chez sloe, nous vous accompagnons dans cette démarche en vous proposant des produits et accessoires entièrement zéro déchet. Un premier geste, qui permet de limiter notre impact sur l’environnement et de réduire la production de déchets plastiques dans nos salles de bain. 

Sources  

1 : Pierre Gilbert, « “La production de plastique va augmenter de 40 % dans les 10 ans qui viennent” — Entretien avec Jacques Exbalin » [archive], Le vent se lève, 17 juin 2019.

2 : Sylvie Burnouf, « Chaque année, 11 200 tonnes de déchets plastiques français polluent la Méditerranée » [archive], Le Monde, 7 juin 2019.

3 : Commissariat général au développement durable, « L’environnement en France en 2019 : Rapport de synthèse » [archive], 28 octobre 2019, p. 149-150.